JAMBOUL

SEANCE EN LIGNE du 9 au 16 décembre 2021

Projection dans le cadre d’une rétrospective, à l’occasion des 175 ans du grand poète Jamboul Jabaïev.

Séance gratuite en ligne du 9 au 16 décembre 2021 sur le site www.festivalfilmkazakhstan.com

Réalisé par Yéfim Dzigan / 1952 / 85 min / historique, biographie, drame / République Soviétique du Kazakhstan / VOSTFR

Dans les larges steppes kazakhes vit le jeune poète Jamboul. Un autre poète connu, Souïunbaï, confie saon instrument de musique, la dombra à son élève avant sa mort. Ni les compliments, ni l’or, ni les poursuites, ne peuvent forcer Djamboul à mentir dans son art. Il se fait arrêter par les autorités du Tsar, qui veulent étouffer sa voix. En prison, il fait connaissance d’un soldat russe, Vassili, qui est bolchévique. Grâce à cette rencontre il se rend compte que les gens simples, qu’ils soient russes ou kazakhs, ont les mêmes objectifs. Les années passent, le poète vieillit. On n’entend que très peu les chansons de Djamboul.

La nouvelle de la Révolution d’Octobre donne un nouveau souffle à son art. Djamboul raconte le bonheur d’un peuple qui a vu la possibilité d’une vie nouvelle. Il se rend à Moscou, dont il admire les monuments et raconte cette ville dans ses chansons. Lors de la Seconde Guerre Mondiale, période d’épreuves dans la vie du pays, il appelle ses concitoyens à s’unir contre l’ennemi. Son fils part au front. À Léningrad, ville sous le coup d’un blocus, on entend sa chanson, « Léningradois, mes enfants ». Il célèbre la Victoire tout comme le reste de son peuple, on voit la même dombra dans ses mains.

URSS / 1952 / 85' / VO Russe STFR
FICHE TECHNIQUE

RÉALISATION Yéfim Dzigan
SCÉNARIO Nikolai Pogodin
PHOTOGRAPHIE Igor Gueleine et Nikolaï Bolchakov
MONTAGE Yevgenia Abdirkina
MUSIQUE Nikolai Kryukov
PRODUCTION Studio d'Almaty

Realisateur

Yéfim Dzigan

Efim Lvovitch Dzigan (en russe : Ефим Дзиган), né le 14 décembre 1898 dans l'Empire russe à Moscou et décédé le 31 décembre 1981 en URSS (maintenant Russie), est un réalisateur soviétique travaillant principalement dans le genre du réalisme socialiste soviétique.

En 1924, il a commencé à travailler comme assistant réalisateur puis a terminé ses études à l'école de cinéma fondée par Boris Vitalievitch Tchaïkovski , en 1926. Il a réalisé pour le 25e anniversaire de l'Armée rouge, en 1936, Les Marins de Kronstadt et a travaillé dans différents studios de l'URSS, comme en 1952 à Alma Ata, où il réalise le premier film kazakh en couleurs Djamboul. Son film Si demain c’est la guerre aurait dû être présenté au Festival de Cannes de 1939, annulé à la suite de l'invasion de la Pologne. En 1932—1941 et à partir de 1954, il travaille à Mosfilm. À partir de 1958, il a enseigné à l'Institut national de la cinématographie où il a eu entre autres élèves Elem Klimov, Vladimir Grammatikov, Edmond Keossaian. En 1966, il y a obtenu une chaire de professeur. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, de scénarios et d'une biographie.

FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE

1928 : Le Premier trompette Strechniev (Первый корнет Стрешнев) (avec Mikhaïl Tchiaoureli)
1929 : Le Dieu de la guerre (Бог войны)
1930 : Le Procès doit continuer (Суд должен продолжаться)
1932 : La Femme (Женщина)
1936 : Les Marins de Kronstadt (Мы из Кронштадта)
1938 : Si demain c’est la guerre (Если завтра война)
1941 : La Première Cavalerie (Первая конная)
1945 : Moscow Music Hall (court métrage documentaire)
1947 : Fatali-Khan (Фатали-хан)
1952 : Djamboul (Джамбул)
1956 : Révolte à Saint-Pétersbourg
1959 : En rangs serrés (В едином строю)
1964 : La Flamme inextinguible (Негасимое пламя)
1967 : Le Torrent de fer (Железный поток)
1971 : Nord, Sud, Est, Ouest (Sever, yug, vostok, zapad)
1972 : Toujours sur ses gardes ! (Всегда начеку !)
1989 : Pater Noster (Отче наш)