Je m’appelle Koja

Adapté de la nouvelle éponyme de Berdybek Sokpakbaïev.

Koja est un garçon incroyablement vif et curieux, qui se retrouve mêlé à toutes sortes d’affaires, qui sont parfois tout à fait innocentes, mais qui parfois lui attirent de sérieux ennuis. Mais même les actes qu’on peut lui reprocher témoignent de son imagination, de son intelligence et de sa bonté, ainsi que des fondements de son caractère en développement : franc, ouvert et décidé.

Le film Je m’appelle Koja est devenu un classique du cinéma soviétique et kazakhstanais et a été primé dans de nombreux festivals cinématographiques autour du monde et pour la première fois en 1964 à Cannes, pour le prix du « Meilleur film pour enfant ».

« Quand on tourne avec les enfants, cela doit ressembler à un jeu, pour que le tournage ne leur pèse pas. Tous les enfants sont par nature acteurs et affabulateurs. Simplement ce penchant s’exprime chez eux de manière plus ou moins évidente. » Abdoulla Karsakbaïev

URSS (Kazakhstan) / 1963 / 1H26 / VOSTFR
FICHE TECHNIQUE

RÉALISATION Abdoulla Karsakbaïev
SCÉNARIO
PHOTOGRAPHIE
MONTAGE
MUSIQUE Nurguissa Tlendiev
PRODUCTION Kazakhfilm

Realisateur

Abdoulla Karsakbaïev

Abdulla Karsakbaev commence à travailler dans le cinéma comme assistant de réalisation en 1947 au studio de cinéma documentaire, puis s'inscrit au VGIK. Il en sort diplômé en 1957 après avoir étudié la mise en scène avec les cinéastes soviétiques Ivan Pyriev et Mikhaïl Tchaourelli. Je m'appelle Koja est son premier long-métrage . Le cinéaste sera connu d'une part pour ses films sur et pour les enfants, comme son premier film, mais également pour ses films évoquant le destin de son pays sur lequel il a su faire des films forts malgré la censure soviétique. Lorsqu'il travaille sur le film Voyage vers l'enfance, il est ainsi accusé de filmer de manière « inesthétique et trop vraisemblable ».

Source : Festival de Vesoul 2012

FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE

1963 : Je m'appelle Koja
1966 : Matinée anxieux
1968 : Voyage dans l'enfance
1977 : Alpamys va à l'école
1980 : Poursuite dans la steppe
1983 : Le Goût âpre de l'enfance