Soirée cinéma, danse kazakhe traditionnelle, défilé de mode, organisée par l’Association Française du Cinéma Kazakhstanais, en présence de Marina Vlady, Natasha Mashkevich, Micheline Abergel, Guzalia Alsyamova, Anna Solovieva, JAAK à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
Programme de l’événement en présence de Marina Vlady :
19h00-19h30: Accueil et danse kazakhe traditionnelle par la Jeune Alliance des Amis du Kazakhstan (JAAK)
19h35: Défilé de mode par la créatrice Guzalia Aslyamova
19h45: Projection du court-métrage La lettre à Noëmie présenté par Marina Vlady, Natasha Mashkevich et Micheline Abergel
20h00; Projection du long-métrage Kelin (en kazakh « belle-fille ») réalisé par Ermek Tursunov
21h20: Buffet d’amitié
Les violences faites aux femmes sont un grave problème de société. Elles constituent une des violations des Droits de l’Homme les plus répandues dans tous les pays du monde. Cette violence prive les femmes et les filles de leur dignité, les empêche de réaliser leur potentiel et porte atteinte à leurs droits fondamentaux. C’est l’un des obstacles les plus forts à la cause des femmes, dont le coût social et économique nuit au progrès et à la prospérité de la planète.
FILM KELIN (en kazakh « belle-fille »)
Drame historique, 1h20 Réalisation : Ermek Tursunov
Avec Gulsharat Zhubyeva, Turakhan Sadykova, Erzhan Nurymbet, Kuandyk Kystykbaev , Nurzan Turganbayev
Dans la grande Steppe du Kazakhstan, au pied de majestueuses montagnes enneigées, au deuxième siècle, une belle jeune femme, Kelin (en kazakh « belle-fille »), se voit contrainte par son père de se marier. Elle tombe amoureuse d’un pauvre garçon nommé Mergyen, mais un homme riche et puissant nommé Baktashi demande sa main : le père de Kelin choisit de donner la main de sa fille à Baktashi qui lui a offert une belle dot. Après quelques anxiétés, Kelin profite de sa vie conjugale avec Baktashi. Mais Mergyen aime encore Kelin et un jour il défie Bataktashi.
À propos du film :
Kelin a été le premier film du Kazakhstan short listé aux Oscars en 2010. Il s’agit d’un film sans paroles. Vous avez bien lu, aucun mot ne sera prononcé pendant le film, juste des gémissements, des grognements, des petits bruits laissés à notre interprétation et une magnifique musique aux sonorités chamaniques. L’absence de dialogues ne nuit en rien à la compréhension générale de l’œuvre, car les actes se suffisent à eux-mêmes, renforcés par une simplicité désarmante. Tout y est brut de forme, à commencer par la romance soulignée de l’histoire de la jeune fille, devenue au fil de l’eau un drame familial à part entière où chacun est entraîné. Il y a de la jalousie, de la haine, de l’amour, de l’envie, un tas de sentiments qui ne sont pas exprimés autrement que par des attitudes et des expressions, et que chacun pourra évaluer à sa façon. Dépaysant, le film présente quelques rites traditionnels, où la nature retrouve sa première place.
Ermek Tursunov nous livre un film d’une beauté plastique exemplaire, plongé dans les steppes enneigées d’une époque lointaine où des sentiments comme la jalousie ou l’amour existaient déjà.